Mon obsession pour NANA et Vivienne Westwood

Shojo emblématique des années 2000, NANA suit l’histoire de deux femmes que tout oppose, sauf leur prénom. À travers son œuvre, la mangaka Ai Yazawa, rend également hommage à une grande maison de couture : Vivienne Westwood. 

On peut dire que ça fait désormais partie de ma personnalité. Sur les conseils d’une amie fan de jeux vidéo et d’animés comme moi, j’ai commencé NANA il y a presque un an. J’ai d’abord regardé l’animé et ses 47 épisodes, et ce fut tout de suite le coup de foudre.

L’histoire suit deux femmes portant le même prénom : Nana. L’une est en quête constante du grand amour et d’attention, tandis que l’autre, membre du groupe punk Black Stone, cherche son indépendance et souhaite réussir par elle-même. L'œuvre, écrite par Ai Yazawa, a été publiée en 2000 dans le magazine Cookie* au Japon, puis adaptée en animé. Depuis quasiment 20 ans, l’histoire est en pause, en raison de la santé de son autrice. Comme beaucoup de lecteur·rice·s, je rêve d’une suite.

NANA, c’est une histoire portée par des personnages complexes et qui aborde des thèmes avant-gardistes pour l’époque au Japon : drogue, prostitution, violences domestiques… sans jamais les glamouriser. Si le récit m’a immédiatement touchée, son univers aussi. Car NANA est littéralement une ode à la maison Vivienne Westwood.

Alors oui, comme tout le monde, je connaissais le fameux orbe, symbole de la maison, que j’avais vu au cou ou aux oreilles de nombreuses célébrités. Mais le style des personnages ne s’arrête pas là : il plonge dans la garde-robe Westwood des années 1990-2000, très populaire au Japon à cette époque.

Parmi les pièces emblématiques, on retrouve la bague Armure, visible au doigt de Nana Ōsaki, ou encore les iconiques chaussures à semelles compensées.

L’un des personnages, Shinichi Okazaki, passe progressivement d’un look de lycéen à un style complètement punk au fil de l’histoire, sans jamais se séparer de son briquet à l’effigie de la maison Westwood.

L’ensemble des personnages issus de cet univers punk rock trouve sa propre identité à travers les propositions de Vivienne Westwood, montrant toute la richesse et la diversité de la marque. Mais Ai Yazawa s’est également inspirée de figures réelles du mouvement punk pour construire la relation entre deux personnages : Ren Honjo, le partenaire de la chanteuse Black Stone. Ensemble, ils forment un couple qui évoque celui de Sid Vicious et Nancy Spungen : lui, bassiste des Sex Pistols ; elle, l’une des groupies les plus célèbres de ce genre musical. Que ce soit dans le manga ou dans la vraie vie, ces deux couples sont connus pour leur relation destructrice. Même leur style vestimentaire reflète ce parallèle.

À force d’enchaîner les épisodes puis les tomes du manga, je n’ai pas pu résister : j’ai moi aussi craqué pour le Mini Bas Relief Pearl Choker, déniché avec soin sur Vinted. Si je suis tombée sous le charme de cette œuvre, il en est de même pour la maison Vivienne Westwood, qui incarne à mes yeux des valeurs que je recherche dans une marque : audacieuse, engagée pour des causes sociales et environnementales avec une proposition unique.  

J’adore quand la mode s’intègre dans un récit, sans être martelée en permanence. NANA ne serait clairement pas ce qu’elle est sans Vivienne Westwood, et je pense que beaucoup ont découvert des pièces iconiques à travers cette œuvre.

Pour l’instant, aucune suite n’est prévue. Mais une autre nouvelle vient réchauffer le cœur des fans : Ai Yazawa fête cette année ses 40 ans de carrière. À cette occasion, Uniqlo sortira cet été une collection dédiée à quatre de ses œuvres : Tenshi Nanka Ja Nai (I'm No Angel), Gokinjo Monogatari (Neighborhood Story), Paradise Kiss et bien sûr NANA.

En attendant, je continue de fouiller sur Vinted à la recherche de nouvelles pièces pour enrichir ma collection.

À l’occasion des 25 ans du magazine, la mangaka a dévoilé une nouvelle illustration de NANA !



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